Jour heureux où:                                       Je voyais à l'antenne passer un baigneur en celluloid à la moulinette; aujourd'hui on se contente de mettre les bébés au congélateur .Entendu dans une famille française bien de chez nous:               Bonsoir, chérie ! Je n'ai pas encore vu le petit Arthur après son retour de l'école.   _Rien de bien grave, chéri ! Comme il avait un peu de fièvre , je l'ai mis dans notre frigo de 500 litres. IL a même son panier de Yoplait et son Kinder préféré. Malgré ses moufles ,il pourra régler la température à sa guise, il sera ainsi fin prêt pour les sports d'hiver malgré le réchauffement de la planète et le protocole de Kyoto.                                    _Femme, tu es un bonne mère et avec le gel des idées ,élever un enfant  maintenant ,ce n'est  pas du gateau même givré.Est-ce que je peux  dire  bonsoir au petit? _ Que nenni, la lumière  de la porte du frigo ,risque de lui faire du mal !          Ainsi va la vie chez certains humains ,ce qui me fait presque regretter ma chienne de vie d'antan au coin du feu de ma cheminée à insert.

Jour heureux où:                                                                              Etant encore célibataire, et n'ayant pas de conjoint attitré, je montais au septième ciel en grimpant ou vice-versa sur une charmante  girl  rencontrée par-ci par-là   pour assouvir une libido  que l'on dit normale. Contrairement  à ce que raconte la "presse people", on ne s'éclatait pas plus chez les saltimbanques qu'ailleurs  et la séduction étant notre principal moteur , la chair se faisait souvent verbe. Car la réalité dépassait souvent la fiction, car dans mon village où j'avais à l'époque une fermette, des villageois pour copier  sans doute les "people" en faisaient beaucoup plus, j'en veux  pour preuve ceci:                                          Un voisin et néanmoins copain avait ,pour se rapprocher d'un garçon qui dealait du shit, séduit la mère  et a vu sa résidence secondaire réduite en cendres par  son boulanger de mari: les deux couples ont du déménager; idem pour une coiffeuse de son état qui quitta le bled après avoir séduit le chef des pompiers du coin et que dire du curé du cru parti  pour prier la bonne vierge  derriere les barreaux pour pédophilie et d'autres  histoires de coeur et de cul, j'en passe et des meilleurs. En comparaison, nos artistes passaient pour des saints : la pression sociale et la notoriété aidant. L'exception confirmant la régle, comme je demandais à un mien ami et réalisateur , si malgré ses maîtresses ,il continuait à faire crac-crac avec sa "bonne-femme" m'a répondu avec humour que cette dernière appartenant  maintenant à la famille ,cela aurait été  de l' inceste , acte puni par la loi !

Jour heureux où:                                                                                  J'ai accompagné ma seconde épouse Régine que je salue bien bas , avec pour voiture une" 4 chevaux- renault " et pour tout chauffage  une  trappe  ouvrant sur le moteur arrière , une couverture sur les genoux et pour la pluie des essuie-glaces  manuelles .Nous avons traversé les corons et les terrils du Nord de la France et les routes défoncées du sud de la Belgique pour enfin arriver en Anvers .Là en plein centre ville , nous avons vu des boutiques ( bizarre, bizarre ! avec des vitrines vides de marchandises , tenues par de gentes -dames quelque peu dévêtues )  remplacées avantageusement depuis ,selon  les directives européennes , par des boutiques  de vêtements de marque des enseignes que tu rencontres partout en Europe  telles que Gap, Mango, Zara et j'en passe, obligeant les belles- madames à partir pour se faire rhabiller ailleurs dans des éros-centers sans doute. .Heureusement qu'il me reste pour me rincer l'oeil mon portable en 3G et en couleurs ,et le soir de veillée très tard, ma TNT et même mon ancien PC où des enfants aux doigts bien dégourdis  peuvent surfer sur des sites point.com  soit-disant interdits. C'est bien tout celà, réplique ma belle-mère,mais c'est bien trop virtuel ! Et les contacts humains ,  là-dedans ? Comment ? Quels contacts ? Depuis quand ai-je le droit  de toucher le sein des femmes  dehors dans la rue ou au super-marché ,hein, hein ! Je regrette donc le Plat-pays et les Flamandes de Jacques Brel et son" Ne me quitte pas ..." Nostalgie, nostagie. quand tu nous tiens !

Jour heureux où:                                             Dans un laboratoire du CNRS du côté de Saclay ,pour illustrer une émission des frères Bogdanov, un scientifique nous a parlé de particules -fantômes qui contitueraient pour lui  l'essentiel de la masse cachée de l'univers. Démonstration à l'appui pour illustrer son propos et nous convaincre  malgré notre ignorance bien crasse, il fait apparaître une particule qui devait disparaître en plein milieu de l'écran , le hasard et l'aléatoire aidant.On avait beau faire, la particule s'obstinait à traverser l'écran sans disparaître pour autant à moins d'attendre des milliers d'années ou de manipuler l'espace-temps. Pour lui faciliter la démonstration, j'ai suggéré au gus à la tête d'oeuf d'aider le hasard  en  coupant le courant pendant la manip et de ce fait la particule  disparaîssait ni vu ni connu, même Dieu n'y aurait vu que du feu ,du feu de dieu naturellement. Tout cela, pour vous démontrer que le libre-arbitre est une vraie liberté de faire ou de défaire,face aux tenants du tout- inscrit  qui pensent que le destin est tracé  à l'avance (inch allah), théorie de facilité qui vous permet de faire n'importe quoi puisque cela est inscrit  là-haut dans le ciel de son enfance, ouf...! Après cette sortie métaphysique, un pélerinage à St-Jacques de Compostelle s'impose, en voiture , svp , car même avec mes "Nike" ,un km à pied ça use ,ça use , un km à pied les souliers.

Jour heureux où:                                                                                                        J'ai failli écrasé sur la place du Tertre à Montmartre deux jeunes filles que mon copain André Diot ,directeur de la photo très talentueux que l'on connaît, avait rencontrées auparavant et avec lesquelles nous avons cohabité pendant six mois du côté du jardin des Tuileries  à Paris. Sur le chemin vers Fontainebleau , pour raccompagner un copain de notre amie Gisèle- que je contacte par téléphone  depuis des années  en septembre  pour lui souhaiter un heureux anniversaire , quoiqu'elle ait épousé l'ami en question ( dommage, parce qu'elle me plaisait bien !) nous avons été arrétés par des gendarmes , qui craignant une venue des sbires d'un quarteron de généraux ,qui d'Alger voulait refaire le coup du père Franco pour abattre la République , arrêtaient toutes les voitures. Grace à De Gaulle et Michel Debré , nous avons évité les tenants de "travail , famille , patrie et Algérie Française: injuste ciel, on aurait aujourd'hui le père Bouteflica comme président de la république ,vu l'augmentation exponentielle de la population algérienne :je vois  d'ici la tête de Le Pen dans Charlie hebdo! Eh oui:Travail , famille et grande Europe, pourquoi pas et travailler- au -pays grâce au télé-travail itou, mais le retour à la terre cher aux chasseurs d'ours et d'o.g.m , nenni ! Tous ces soit-disant terriens attachés à leur pré carré hexagonal face au progrés des "sciences-fiction ", pouah! Cela me rappelle un savant qui avait calculé que si les Parisiens continuaient à utiliser la traction équestre ,à la fin du siècle ,les crottins de cheval auraient atteint le premier étage de la tour Eiffel et les rosiers la hauteur du Mont St-Michel :heureusement les belles voitures arrivèrent .Il en sera de même avec l'hydrogène ( moins de pollution , d'effet de serre, d'ozone ,d'asthme) et nos amis arabes ,au lieu de nous envoyer leur pétrole à brûler ,pourront enfin fabriquer des meubles design en plastique plaqué or  et nous les échanger contre des meubles Louis XV en bois des îles made in Malésia.  Si cela,ce n'est pas  de la mondialisation ,je veux bien me les couper ...les ongles de pied qui m'empêchent d'avancer dans le futur antérieur .